Suite de Kaputt, qui mettait en scène l’Europe envahie par les Allemands, La Peau la présente à l’heure de sa libération par les Américains.

Avec humour et férocité, Curzio Malaparte brosse une fresque tragique de l’immédiat après-guerre et de l’omniprésence américaine. Il nous offre ainsi un témoignage horrible et lyrique à la fois de la misère et de la méchanceté qui règnent sur notre monde, ainsi que de la triste conscience que nous avons, tant de notre corruption que de notre innocence.

En 1949, Curzio Malaparte écrivait : « Je me flatte d’être, parmi tous les écrivains européens, le plus haï par les fascistes, et le plus interdit dans les pays sans liberté. »